Définition de POURVU QUE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : pour-vu-ke

DÉFINITIONS

1
qui gouverne le subjonctif. En cas que, à condition que.
Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l'appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu'elle en entende seulement le nom
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Reine d'Anglet.
Mousquet, poignard, épée ou tranchante ou pointue, Tout est bon, tout va bien, tout sert, pourvu qu'on tue
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Tactique.
Qu'il [Néron] me tue, avait-elle [Agrippine] répondu, pourvu qu'il règne
de Denis DIDEROT dans Claude et Nér. I, 77
La haine et la vengeance consentent à souffrir, pourvu qu'elles nuisent
de Guillaume Thomas, abbé RAYNAL dans Hist. phil. IX, 11
Mais qu'importe, ô ma bien-aimée, Le terme incertain de nos jours, Pourvu que sur l'onde calmée, Par une pente parfumée, Le temps nous entraîne en son cours ?
de Alphonse de LAMARTINE dans Méd. II, 15
On peut séparer pourvu et que.
Pourvu, en même temps, que vos aumônes grossissent à proportion
de Louis BOURDALOUE dans Carême, I, Aum. 163

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Qu'importe que nous tordons nos bras, pourveu que nous ne tordons pas nos pensées ?
de Michel de MONTAIGNE dans III, 200
Ilz luy promirent de luy livrer la ville entre ses mains, pourveu que l'on n'y feroit point de dommage
de Jacques AMYOT dans Alc. 62

ÉTYMOLOGIE

1
Pourvu et que.

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